Foire aux questions


Par quoi commencer ?

1- voulez-vous réellement pardonner ? Quelle que soit votre réponse, c'est la bonne pour vous, respectez-la.

2- vous pouvez lire Le Pouvoir du pardon radical, aux éditions Guy Trédaniel. Attention, seule la pratique des feuilles de travail vous fera réellement avancer dans votre démarche de pardon.

3- vous pouvez pratiquer seul.e, les outils sont conçus pour cela MAIS je vous recommande dans ce cas, de lire le livre ci-dessus, pour bien comprendre de quoi il retourne, étape par étape.

4- vous pouvez vous faire accompagner dans votre démarche par un.e coach spécialement formé.e, voir ci-dessous.

Est-il possible de se faire accompagner par un coach du pardon radical ? (Radical Living Coach)

Oui !

Plus par moi, qui ai décidé d'arrêter ma pratique.

Vous pouvez contacter Lola Lucia qui parle français couramment : http://pardonradical.com/

Vous pouvez rechercher un.e autre coach certifié.e sur le site officiel de la méthode : http://www.radicalforgiveness.com (en anglais).

Qu'est-ce que le Pardon radical ?

Le Pardon radical est une méthode de dissolution du stress émotionnel et de retour à la sérénité, créée par Colin Tipping.

Le Pardon radical se base sur un ensemble d'hypothèses, dont certaines appartiennent au champ scientifique, et d'autres, au champ de la spiritualité. Mais il n'est pas nécessaire d'y adhérer pour que la méthode soit efficace ! Il suffit d'affirmer sa volonté de s'ouvrir à la possibilité que ces idées puissent être vraies. C'est à cela que servent les outils.

C'est suffisant pour que le changement se produise !

"Radical" ? C'est un peu... radical !

D'abord, revoyons la sémantique ! Radical (du latin médiéval radicalis, du latin classique radix, -icis, racine)

  • Qui appartient à la nature profonde, à l'essence d'un être ou d'une chose.
  • Qui présente un caractère absolu, total ou définitif.
  • Se dit d'un genre d'action ou de moyen très énergique, très efficace, dont on use pour combattre [ou changer !] quelque chose.

Le pardon radical est qualifié ainsi parce qu'il se distingue du pardon dit « traditionnel ».

Le pardon traditionnel, bien qu'il fasse appel à des vertus humaines élevées, comme la gentillesse, la tolérance, la miséricorde, l'humilité, la compassion et l'empathie, qui ont un potentiel de guérison et vont dans la direction du pardon ; juge tout comme étant bien ou mal, vrai ou faux. Ceci met en compétition le désir de pardonner et d'avancer, avec le besoin de juger la situation ou la personne comme "mauvaise" et de maintenir votre histoire de victime comme étant "vraie". Votre mental est ainsi écartelé indéfiniment : juger ou pardonner ? C'est ce qui fait que le pardon traditionnel mette si longtemps à se produire effectivement.

Le pardon radical accueille ce qui est, et propose de voir une forme de perfection dans la situation. Le besoin de juger et d'avoir raison est effacé, ainsi la totalité de votre énergie est investie dans l'acceptation, le pardon et le retour au présent. Un paradigme plutôt radical, en effet !

Qu'est-ce que le Radical Living ?

 Le Radical Living – ou Vie Radicale – est l'ensemble constitué par le Pardon radical et les méthodes qui en découlent : Pardon radical de Soi (Empuissancement radical), Manifestation radicale et Transformation radicale.

L'utilisation régulière de ces quatre stratégies, dissout les blocages énergétiques de votre stress émotionnel et restaure votre paix intérieure, libère votre puissance personnelle, augmente et canalise votre capacité à créer la vie que vous voulez, et fait de vous un vecteur de paix et d'amour dans le monde.

Plus vous pratiquez, plus vous gagnez en sérénité et en puissance.

Le Radical Living peut devenir un véritable mode de vie, libérateur et épanouissant !

Comment marche le Pardon radical ?

La réponse est claire : personne ne sait comment marche le Pardon radical. A ce stade de nos connaissances scientifiques et de notre niveau de conscience, c'est ce qu'on appelle un mystère !

Ce qui est sûr en revanche, c'est que c'est une forme de soin énergétique vraiment efficace. Des milliers de personnes de par le monde peuvent en attester (moi la première !).

Sceptique ? Aucun problème. Remplissez une feuille de travail et faites-vous votre propre opinion !

Quelles sont les hypothèses fondatrices du Pardon radical ?

Le Pardon radical propose de considérer l'hypothèse générale que, sur le plan spirituel, nous serions toujours bénéficiaires de ce qui se produit dans notre vie, y compris des événements les plus désagréables ; et qu'il n'y aurait donc rien à pardonner.

Voici le détail de ces hypothèses :

  • Nous existons simultanément dans deux réalités : le monde spirituel et le monde de l’humanité.
  • Nos corps meurent mais nos âmes sont immortelles.
  • La mort est une illusion.
  • La Vie est un jeu qui s’appelle Séparation.
  • Nos âmes se mettent d’accord pour s’apporter mutuellement les expériences de séparation qu'elles ont choisi.
  • Nous co-créons avec l’Esprit pour obtenir ce que nous voulons.
  • Tout arrive pour une raison.
  • Quoiqu’il arrive, c’est pour m'enseigner quelque chose.
  • Les choses ne m’arrivent pas à moi ; elle arrivent pour moi.
  • La vie se déroule exactement comme prévu.
  • Les gens sont des miroirs pour m’aider à guérir mes perceptions erronées.
  • Mes ennemis au niveau humain, sont ceux qui m’aiment le plus au niveau spirituel.
  • Il n’existe que l’Amour.
  • Il n’y a rien à pardonner.

Si l'une de ces hypothèses est incompatible avec vos valeurs ou vos croyances, ignorez-la, tout simplement.

Rappelez-vous : il n’est pas nécessaire d’y croire, pour que ça marche. Il suffit de faire semblant ! C'est à cela que servent les outils.

Le Pardon radical est-il lié à une religion ?

Bien que le Pardon radical et le Radical living se basent sur plusieurs hypothèses dont certaines appartiennent au champ de la spiritualité, ces approches ne requièrent aucune adhésion à un système philosophique ou religieux pour être efficaces, tout en étant compatibles avec tous. Elles visent au contraire à nous autonomiser, et ont tendance à nous libérer de toute vision réductrice de l’individu et des attitudes intolérantes et sectaires qui en découlent. Et surtout, il n'est pas nécessaire d'y croire pour que ça marche ! Il suffit de faire semblant. C'est à cela que servent les outils.

Le Pardon radical est-il une forme de thérapie ?

Oui et non.

Oui parce que, clairement, le Pardon radical soigne efficacement les blessures de l'âme, et donc par extension du corps, là où parfois les approches conventionnelles peinent.

Oui parce qu'elle appartient à la grande et hétéroclite famille des thérapies dites alternatives.

Non parce que le Pardon radical n'est pas (encore) (re)connu par le corps médical français. Mais il fait certainement son chemin, chez les « psys » ou dans les services hospitaliers d'oncologie.

Non parce que le Pardon radical ne remplace pas les soins médicaux physiques ou psychologiques. Le Pardon radical peut cependant en être un complément efficace et à l'effet irremplaçable, à utiliser avec l'accord éclairé de votre médecin. [Nota bene : le Pardon radical n'est pas une méthode compatible avec les états psychotiques.]

Pourquoi devrais-je pardonner ?

Tout d'abord, le pardon n'est jamais obligatoire. C'est à vous seul-e de décider si vous voulez pardonner.

Le pardon n'est pas quelque chose que l'on donne à autrui, mais que l'on s'offre à soi-même, pour se libérer d'une emprise.

Voici ce que dit Colin Tipping au sujet du Pardon radical :

« Se débarrasser du statut de victime est la première étape incontournable dans le développement d'une Vie Radicale et en conscience. Nous ne pouvons pas être sereins et paisibles si nous nous accrochons au ressentiment et à la colère, au sujet de choses qui se sont produites dans le passé et qui continuent à nous voler notre paix encore aujourd'hui.
Il est incroyablement fragilisant de rendre les autres responsables de notre manque de bonheur, en particulier nos parents, nos partenaires, nos enfants, nos frères et sœurs, notre patron, nos collègues, sans parler des médecins, des avocats, du gouvernement et d'autres institutions. Peu importe le degré de gravité des problèmes que nous avons avec ces personnes, il est nécessaire de faire le travail sur chacune d'elles pour évacuer cette énergie pesante hors de notre corps et augmenter notre vibration.
[...]

Les avantages à long terme du pardon radical sont une meilleure santé, plus d'énergie, de meilleures relations, plus de prospérité, plus de bonheur, beaucoup plus de paix dans votre vie, et plus encore. »

Ce que le pardon (radical ou traditionnel) n'est PAS :

cautionner, encourager, être dans le déni, se taire, se soumettre, renoncer à son propre bien-être et ses propres droits.

Si le Pardon radical considère que nous sommes toujours bénéficiaires d'un point de vue du monde spirituel, en revanche il insiste bien sur le fait que chacun-e reste responsable de ses actes devant la Loi et les Humains dans le monde de l'humanité.

Autrement dit, on peut pardonner à quelqu'un tout en prenant des mesures normales et légales dans le monde de l'humanité (s'éloigner d'une personne au comportement toxique, dénoncer un crime, etc.). Le pardon et le bon sens sont absolument compatibles !

Le pseudo-pardon

Le pseudo-pardon correspond habituellement à des jugements soigneusement enrobés et à du ressentiment dissimulé, déguisé en pardon. La volonté de pardonner n'est pas là et, loin de diminuer la conscience de victime, elle l'agrandit en réalité. Cependant, la différence entre le pseudo-pardon et le pardon ordinaire n'est pas toujours facile à déterminer.

-Pardonner par sentiment d'obligation : pas du tout authentique. Nous pensons que le pardon est l'acte juste, voire spirituel à accomplir. Nous pensons que nous devrions pardonner, alors nous le faisons.

-Pardonner par sentiment de droiture : l'antithèse du pardon. Si vous pardonnez à quelqu'un parce que vous pensez que vous avez raison et que la personne est stupide, ou parce que vous la plaignez, il s'agit là de pure arrogance.

-Accorder son pardon : illusion pure. Nous ne possédons pas ce pouvoir. Lorsque nous le faisons, nous jouons à Dieu. Le pardon n'est pas quelque chose que nous contrôlons, il se produit simplement lorsque nous le voulons vraiment.

-Faire semblant de pardonner : ignorer son ressenti, une forme d'invalidation de soi. Lorsque nous faisons cela, nous permettons à autrui de nous traiter comme un paillasson. Une telle attitude a généralement pour origine la peur de ne pas pardonner, d'être abandonné, ou la croyance que le fait d'exprimer son ressenti est inacceptable.

-Pardonner et oublier : refuser de regarder la situation en face. Pardonner n'est pas effacer. Les sages pardonnent mais n'oublient pas. Ils font l'effort d'apprécier le cadeau inhérent à la situation et de se rappeler la leçon que celle-ci leur a enseignée.

-Trouver des excuses. Par exemple, nous pourrions dire : "Mon père m'a maltraité parce que lui-même avait été maltraité par ses parents. Il a fait de son mieux." Le pardon devrait consister en un lâcher-prise du passé et un refus d'être contrôlé par celui-ci. Si une explication aide à lâcher prise, alors elle peut être utile, bien qu'une explication n'enlève pas l'idée que quelque chose de mal s'est produit. Elle peut aussi masquer une colère. Mais la compréhension des agissements d'une personne et l'empathie envers celle-ci nous relient à nouveau à notre propre imperfection et ouvrent la porte à la compassion et à la miséricorde, nous menant à une vibration plus élevée que le pardon traditionnel, mais n'étant pas encore au niveau du pardon radical.

-Pardonner à la personne, mais ne pas excuser son comportement. Cette approche largement intellectuelle est une mascarade de pardon, car elle reste dans le jugement et l'autosatisfaction. Elle pose également des problèmes pratiques et sémantiques. Comment séparer un meurtrier de l'acte du meurtre ?

D'après Le Pouvoir du pardon radical, par Colin Tipping, éditions Guy Trédaniel Editeur.

 

Lorsque nous utilisons un de ces pseudo-pardons, en réalité nous ne pardonnons pas. Nous ne faisons qu'enfouir notre véritable ressenti et loin de guérir la blessure et d'élever la situation, nous l'aggravons.